Le 18 juin 2024, l’intersyndicale a écrit au Président Bourgeois pour lui demander une audience urgente, afin de rétablir un véritable dialogue social, plus large, plus efficace et qui ne se limiterait pas à la tenue des instances obligatoires dans lesquelles tout est déjà décidé.
Dans sa réponse du 19 juillet, le Président a refusé toute rencontre considérant que le dialogue social actuel est suffisant. Pas pour nous. Le dialogue social au CD08 doit être constructif pour permettre de réelles innovations sociales et favoriser plus de justice et d’équité. Aussi,
- la non prise en compte de nos propositions (ex : prévoyance, RIFSEEP, guide du temps de travail…),
- le passage en force des projets de l’employeur en deuxième séance de CST,
- le manque d’espaces de négociation,
- l’absence de rencontres directes avec le président,
- la non-réponse à nos demandes plus globalement,
- l’impossibilité d’exercer pleinement nos missions de représentation du personnel,
nous conduisent à boycotter les dernières instances. Sachez que cela nous coûte, mais que dans les conditions actuelles, nous sommes dans l’incapacité de vous représenter correctement. La dernière rencontre avec le Président remonte à octobre 2023, cela va faire 1 an !
EN N’ÉCOUTANT PAS LES ORGANISATIONS SYNDICALES, CE SONT TOUS LES AGENTS DE LA COLLECTIVITÉ QU’ON REFUSE D’ÉCOUTER.
Nous avons informé le Préfet de ce dialogue social dégradé et de la situation sociale au sein du Conseil Départemental.
Dans l’attente d’un rdv avec le préfet, sachez qu’on ne vous abandonne pas !!!
Charleville-Mézières, le 27 septembre 2024
Commentaires
Posté par Arthur le 03-10-2024
Très bien !
Posté par Agent du CD le 03-10-2024
Merci aux syndicats, plus particulièrement à la CGT pour tenter de faire entendre nos voix. Heureusement que vous êtes là.
Posté par Soldat inconnu le 03-10-2024
Le dialogue , c'est pourtant la base d'une bonne communication .Sinon, ça s'appelle un monologue !! C'est vraiment navrant de voir à quel point l' employeur ne considère pas ses agents et refuse d'entendre les problèmes rencontrés quotidiennement dans leurs missions . Même nos responsables ne savent plus quoi répondre et sont également dépités des réponses de la direction On se dirige tout droit vers la dictature .